Entre nouvelles modes et produits révolutionnaires, tête froide et juste équilibre il faut savoir conserver ;)
Une des raisons pour lesquelles j'ai choisi de me former à la naturopathie est que j'étais complètement perdue parmi toutes les infos bien-être que je pouvais lire. Et ce qui m'a rassurée dès les premiers jours, c'est que :
1- Il n'y a pas de solution universelle car chacun est unique
2- Le but est le retour à l'équilibre de notre organisme
Car l'état de santé est une donnée dynamique, jamais acquise. Alors, tels des funambules, nous oscillons au gré des contraintes imposées par notre environnement, par notre métabolisme, tantôt de gauche, tantôt de droite pour maintenir le cap du bon fonctionnement de notre corps. Nous appelons cet équilibre, l'homéostasie. Sans cesse, notre organisme régule le volume et la concentration des liquides, des nutriments, des minéraux qui nous composent. Cette balance ultra précise fait en sorte que nos jolies petites cellules baignent dans le meilleur des milieux pour être les plus efficaces possibles.
Ainsi la base de la vision naturopathique est là : le juste équilibre, en tout. Point besoin de se ruer sur toute nouvelle mode avec l'enthousiasme d'un Obelix à l'affût de potion magique. La modération a des vertus bien préférables pour nos êtres déjà supra sollicités.
En matière d'alimentation, Obelix aurait d'ailleurs récemment entendu dire que manger cru était meilleur pour son petit bidon : la qualité des vitamines et des nutriments sont préservées, la mastication encouragée, facilitant le travail de digestion. Soucieux de son bien-être, il se lance sans compter dans ce nouveau mode alimentaire. Au bout de quelques temps, il se sent néanmoins un peu fatigué, anémié, frileux et finalement son bidon lui mène misère à cause de l'apport massif de cellulose. Cette grosse molécule glucidique que l'on trouve chez les végétaux est non digérable par l'homme : elle fournit des fibres louables au travail intestinal...tant qu'elles restent en quantité raisonnable. Donc oui, manger cru a du bon car la cuisson dénature la plupart des éléments et fainéantise la digestion ; l'idéal est néanmoins de le combiner à 50% de produits cuits, plus digestes.
Il en va de même pour l'usage des huiles essentielles, ultra efficaces mais aux molécules si complexes et nombreuses qu'elles sollicitent puissamment notre foie. Leur utilisation ne peut être que temporaire, durant 5 jours, et associée à une huile protectrice, comme l'huile essentielle de citron. Le dosage de quelques gouttes par jour est à respecter pour éviter un phénomène de résistance, comme on peut le voir vis-à-vis des antibiotiques. Une goutte, deux gouttes, l'équilibriste se veut agile.
Dernier exemple (mais je pourrais en citer plein d'autres!), les vitamines et oligo-éléments nécessaires au fonctionnement de notre corps : nous ne les produisons pas en quantité suffisante, ils sont donc apportés par l'alimentation et sa complémentation éventuelle. Or s'ils sont dits "oligo", c'est qu'ils agissent à très faibles doses dans l'organisme : une carotte par jour, comble les besoins quotidiens en vitamine A. Si leurs carences impactent toutes les fonctions du corps, leurs surdosages pourront aussi avoir des conséquences fâcheuses, comme des intoxications.
Alors choyons, chouchoutons nos petites cellules avec l'attitude la plus équilibrée possible, la modération la plus juste et le compte-gouttes de Panoramix !
Sources : Natiripsye
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